

L'ADLE demande au Parlement de procéder à un bilan de santé annuel de l'état de droit des États membres
Les députés débattront ce soir de la nécessité d'un mécanisme complet pour la démocratie, l'état de droit et les droits fondamentaux (DEF). Ces dernières années, les atteintes à l'État de droit ont augmenté au sein de l'UE, mais notre capacité à réagir a été limitée. L’alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe avait fortement plaidé en faveur d'une approche globale fondée sur des preuves et avait déjà présenté la proposition du pacte DEF il y a deux ans, mais la Commission et le Conseil ont constamment entravé la mise en place d'un mécanisme européen. Aujourd'hui, l’ADLE propose une nouvelle voie à suivre.
Sophie in 't Veld, première vice-présidente de l’ADLE, commente le débat de ce soir :
"Dans l’Union européenne d’aujourd’hui, des juges indépendants sont licenciés, des journalistes sont menacés et même assassinés, des ONG sont harcelées et intimidées. Pourquoi la Commission n’a-t-elle pas encore donné suite à notre proposition ?
Je propose que le Parlement européen entame son propre cycle annuel, comprenant un rapport DEF et un débat en plénière sur l'état de la démocratie, l'état de droit et les droits fondamentaux. Ce devrait être un processus interparlementaire, en tandem avec les parlements nationaux, contrôlant chaque année tous les États membres de l'UE, et pas seulement certains lorsqu'ils font l'actualité. La démocratie, l’Etat de droit et les droits fondamentaux ne peuvent pas se défendre. Nous devons prendre leur défense, sinon ils périront. "